C'est le chroniqueur John FitzGerald qui est est reconnu comme étant le premier à utiliser cette expression dans un article hippique en 1921 dans le journal du New York Morning Telegraph.
Il en expliqua l'origine dans un article paru le 18 février 1924. L'expression venait des garçons d'écurie afro-américains travaillant aux champs de courses de La Nouvelle-Orléans :
La Grande Pomme. Le rêve de tout garçon qui a déjà enjambé un pur-sang et le but de tous les jockeys. Il n'y a qu'une Grosse Pomme. C'est New York. Deux garçons d'écurie noirs amenant deux pur-sangs vers l'« aire de refroidissement » attenante aux écuries de la Fair Grounds à La Nouvelle-Orléans, engagèrent la conversation : — Où est-ce que vous allez ensuite, demanda l'un— Ensuite on va à la Grande Pomme, répondit fièrement l'autre
— Eh bien, vaudrait mieux les engraisser ou tout ce que vous obtiendrez de la pomme ça sera le trognon, répliqua-t-il.
Et c'est le Maire Rudolf Giuliani qui nous explique la fin de l'histoire : Une dizaine d'années plus tard, les musiciens de jazz commencèrent à appeler New York la « grande Pomme », désignant la ville (en particulierHarlem) comme la capitale mondiale du jazz. Le surnom devint vite synonyme de New York et de sa diversité culturelle. Au début des années 1970, l'expression joua un rôle important dans la relance de l'économie touristique grâce à une campagne menée par le New York Convention and Visitors Bureau. Aujourd'hui, le surnom de Big Apple, qui a remplacé celui de Fun City, désigne la ville internationalement et représente les attraits culturels et touristiques de la ville de New York.
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